Crimes graves et violation des droits humains au Sud-ouest et Nord-ouest du Cameroun

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC)dénonce les violations graves qui se sont produites lors d’interventions brutales des forces de polices camerounaises en prélude aux manifestations du 1er octobre marquant le 56ème anniversaire de l’indépendance du Cameroun.


Ces exactions ont eu lieu le 28 septembre et 1er octobre 2017 dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest du pays. L’organisation annonce plus de cent personnes mortes suite à des tirs à balles réelles ou qui ont suffoqué après avoir inhalé en grande quantité des gaz lacrymogènes dont elle cite les noms de 38 personnes bien identifiées.

Une cinquantaines de personnes sont blessées et l’organisation estime à 70 le nombre de disparus, dont elle cite les noms de 7 identifiés.

Le REDHAC tient pour responsables le ministre de la communication, porte parole du gouvernement, certains élus et des gens de l’entourage du pouvoir qui ont suscité la violence de par ses propos insultants à l’égard des manifestants pacifiques. Il demande que la Justice soit saisie afin que les responsables de ces crimes en répondent.

Il adresse ses demandes aux autorités camerounaises, à l’Union Africaine et sa Commission des Droits de l’Homme et des Peuples ainsi qu’aux Nations Unies.