LIBERTE POUR les opposants et militants des droits de l’homme djiboutiens

Jean Paul Abdi Noël, Président de la Ligue Djiboutienne des Droits de l’Homme (LDDH), a été arrêté le 9 février 2011 il est accusé de participer à « un mouvement insurrectionnel ». Un refrain que les dictateurs entonnent dès que des voix s’élèvent pour dénoncer les violations des Droits de l’homme, en République de Djibouti comme ailleurs. Mais l’heure de la fin des dictatures a sonné… à Djibouti aussi.


6 autres opposants et militants de la défense des droits de l’homme ont également été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Gabode, après une garde à vue en isolement dans des cellules sordides de la Gendarmerie. Il s’agit de :

-Farah Abadid Hildid, défenseur des droits de l’Homme membre de la LDDH et cadre du parti d’opposition MRD, arrêté samedi 5 février 2011,

-Houssein Ahmed Farah, membre dirigeant du MRD, arrêté mardi 8 février 2011,

-Moustapha Abdourahman Houssein, membre du MRD, arrêté mercredi 9 février 2011,

-Mohamed Ibrahim Waïss, membre du MRD, arrêté mercredi 9 février 2011,

-Houssein Robleh Dabar,
membre dirigeant du parti d’opposition UDJ, arrêté lundi 7 février 2011,

-Abdillahi Aden Ali, membre dirigeant de l’UDJ, arrêté mardi 8 février 2011.

Ils sont fallacieusement accusés de «participation à un mouvement insurrectionnel».

Des arrestations arbitraires pour lesquelles l’AFASPA exige la libération immédiate de ces sept démocrates ainsi que de tous les prisonniers politiques à Djibouti.