Ce samedi 14 mars a été marqué par des manifestations d’ampleur dans de nombreuses villes du Burkina Faso. Les manifestants exigent une augmentation des salaires de 25% et la diminution des prix des denrées de première nécessité au-delà de ce que le gouvernement a cédé à l’issue des manifestations du mois de février. Au-delà de la vie chère, ils dénonçaient tout ce qui plonge la population dans la misère et bloque les perspectives d’avenir : la corruption, les fraudes, l’impunité et les atteintes aux libertés.
Une coalition de syndicats et d’organisations de la société civile s’est constituée contre la vie chère. Elle réclame le contrôle des prix, le contrôle de la qualité des produits, la suppression de taxes, de la TVA sur les carburants et demande la libération des personnes incarcérées et condamnées suite aux manifestations du mois de février.
Elle appelle à grand mouvement de grève se prépare pour les 8 et 9 avril.