Le nouveau maître de la Guinée : Mamady Doumbouya, est un officier de la Légion Étrangère Française (LEF)

Le nouveau pantin de la Guinée CONAKRY, est un officier de la Légion Etrangère Française ; ces unités spécifiques de l’armée française, constituées d’éléments étrangers ou nationaux aux passés troubles de bandits et de délinquants de haut pédigré.
Ces hommes qui, le 14 juillet de chaque année défilent, tenant en laisse un bouc, et une grosse hache de bucheron ou de boucher posée sur l’épaule droite ; et bien recasés là, ils servent avec détermination et automatisme l’Etat de l’oligarchie et de la bourgeoisie française, la France, sans sourciller.


Comme toutes les composantes de cette armée formatée au national-colonialisme, il est fort à craindre que cet officier ne soit pas l’homme de la situation pour le peuple Guinéen. D’origine guinéenne et sorti de cette Légion étrangère française et de ses unités de barbouzes dont le passé colonial et néocolonial en Afrique est éloquent, on peut douter que le nouveau maître de la situation à Conakry, soit un sauveur pour la Guinée et son peuple, contrairement à ses intentions officielles annoncées.

Sa déclaration préliminaire piétine déjà le Non ! de 1958. Un geste qui en dit long et tout de la régression réactionnaire et endo-colonial à venir dans ce pays coincé entre les deux grands pôles françafricains que sont la Côte d’Ivoire de A. Ouattara et le Sénégal de S. Macky; deux vendus néocoloniaux à la solde des intérêts français dans la sous-région.
Il faut dire aussi que Alpha Condé n’était plus en odeur de sainteté à Paris et dans ses sous-préfectures endo-coloniales ouest-africaines à Abidjan, Dakar, ou Lomé, Niamey…, depuis les dernières élections présidentielles en Guinée. Le Bachagal A. Condé était donc fini.

Aussi, de toute évidence, on comprend aisément que ce fer nouveau, sorti du feu néocolonial, ne risque pas d’être trempé comme l’acier sortant des forges guinéennes du Mont Nimba, du Fouta-Toro ou de la Guinée forestière et côtière.
Et c’est donc dire que cet homme et son coup d’état à tout d’une mission d’enfoncement encore un peu plus profond de la Guinée dans les affres du délitement néocolonial déjà bien avancé.

Mais wait and see!

Aux Guinéens et à tous les progressistes d’Afrique, nous disons ceci:

Na an lara an sara!

La patrie ou la mort!