Une militante djiboutienne : Aïsha Dabalé

Aïsha Dabalé


A 17 ans Aïsha crée le premier comité contre l’excision et l’infibulation. A l’époque c’était un tabou de s’attaquer à ces pratiques. J’ai décidé que personne ne toucherait à mes filles ni à aucune autre petite fille. On pensait que j’étais folle, on me montrait du doigt mais j’ai trouvé des alliées parmi les lycéennes. Il fallait juste que ça démarrre. Aujourd’hui les femmes sont nombreuses à lutter contre ces pratiques, il existe une loi mais elle est inappliquée.