Torture et procès truqué pour Zakaria Moumni

C’est sans doute une des nombreuses illustrations « des progrès » du Maroc dans le respect des droits de l’homme qu’a vécu le champion du monde 1999 de boxe « light contact ». Zakaria Moumni a disparu le 27 septembre 2010, à l’aéroport de Casablanca, enlevé par des policiers qui l’on conduit les yeux bandés au centre de torture de Témara où il subira les pires sévices. Sous la torture et les yeux toujours bandés, Zakaria a signé des documents qui vont le faire condamner dans un procès expéditif, tenu le jeudi 30 septembre 2010 sans avocat, ni témoins, dans une salle quasi vide.


Il est honteusement accusé « d’escroquerie », mais son « crime » est de réclamer la rente à vie promise par le roi du Maroc, après avoir décroché son titre mondial. Rente qu’il attend toujours, 12 ans plus tard…

Ce moderne monarque, habile homme d’affaires, (5ème fortune du monde à ce qu’on dit), adulé par les gouvernements occidentaux et une trop grande classe politique… met la main à une réforme de la Constitution dit-on. Il faudra réformer bien d’autre chose au Maroc pour que le peuple y respire un air de liberté et les moyens de vivre décemment.

Ainsi que le crient dans les rues des villes marocaines, une jeunesse en quête d’avenir : MAKHZEN DEGAGE !

Le comité « Libérez zakaria Moumni » nous informe qu’une conférence de presse sur l’affaire du jeune champion du monde Zakaria Moumni sera donnée à Rabat le mardi 7 juin à 18h au siège de l’AMDH, Immeuble 6, appartement 1, rue Akensous, avenue Hassan II (Quartier des Orangers).

Cette conférence sera donnée en présence de :

– Mme Taline Moumni, son épouse

– Me Abderrahim Jamai, son avocat

– Mme Khadija Ryadi, présidente de l’AMDH

– Mme Maria McFarland et M. Brahim Elansari, représentants de HRW