L’AFASPA participe à la collecte de fonds pour financer les frais d’avion des observateurs français aux procès des militants sahraouis devant les tribunaux marocains. Plusieurs avocats, sollicités par l’association « Droit Solidarité » se relayent pour témoigner de la façon est rendue au royaume marocain. Aline Chanu, avocate au Barreau de Paris assistait au procès de Said EL BAILLAL, 29 ans étudiant, qui comparaissait le 27 mars devant la cour d’Appel de Rabat.
Ce jeune homme prépare un doctorat en sciences politiques. Il fait parti des étudiants qui organisent des informations et sit-in dans le campus universitaire. Accusé « d’incitation, d’attroupement armé et de porter atteinte aux agents de la fonction publique durant l’exercice de leur fonction ». Il était à son 36ème jour de jeûne quand il a comparu devant ses juges. Très affaibli, mais toujours aussi déterminé, le jeune homme a impressionné l’auditoire.
Ce jeune homme prépare un doctorat en sciences politiques. Il fait parti des étudiants qui organisent des informations et sit-in dans le campus universitaire. Accusé « d’incitation, d’attroupement armé et de porter atteinte aux agents de la fonction publique durant l’exercice de leur fonction ». Il était à son 36ème jour de jeûne quand il a comparu devant ses juges. Très affaibli, mais toujours aussi déterminé, le jeune homme a impressionné l’auditoire.
Ce jeune homme prépare un doctorat en sciences politiques. Il fait parti des étudiants qui organisent des informations et sit-in dans le campus universitaire. Accusé « d’incitation, d’attroupement armé et de porter atteinte aux agents de la fonction publique durant l’exercice de leur fonction ». Il était à son 36ème jour de jeûne quand il a comparu devant ses juges. Très affaibli, mais toujours aussi déterminé, le jeune homme a impressionné l’auditoire.
Il était assistés de deux avocats sahraouis Messieurs Mohamed Lehbib Erguibi et Mohamed Boukheled, de trois avocats représentant l’AMDH et de huit observateurs ( sept avocats espagnols et une avocate française). Le jugement rendu a ramené la condamnation initiale de 8 mois de prison et 500 Dh d’amende à 4 mois de prison (il a déjà purgé 3 mois). Le combat du jeune homme et la mobilisation internationale ont porté leurs fruits.
Mais le motif de grève de la faim n’est toujours pas entendu par les autorités marocaines. Une soixantaine de prisonniers sahraouis conduisent l’ultime forme de lutte qui leur reste au fond des geôles marocaines, pour que le statut de prisonnier d’opinion leur soit accordé conformément à la loi. Ceux de la sinistre « prison noire » d’El Ayoun ont mis fin à cette forme d’action à l’appel de leurs familles après un mois de jeûne. Les militants des droits de l’Homme appellent ceux des prisons de Kenitra, Tiznit, Taroudan et Salé à en faire de même afin de ne pas mettre leur santé ou leurs jours en danger.
Et en ce qui concerne Brahim SABBAR, 50 ans, Secrétaire Général de l’ASVDH (Association Sahraouie des Victimes des violations graves des Droits de l’Homme par l’état marocain), a été conduit à l’hôpital le 27 mars, où il a subit un certain nombre d’examens. Il souffre des douleurs consécutives à la disparition forcée qu’il a subi entre 1981 et 1991 et que le jeûne d’un mois ont ravivée.
Envoyez vos dons à l’AFASPA 13 rue Pierre et Marie Curie 93170 BAGNOLET. Les observateurs sont des militants qui sont accueillis au sein des familles sahraouis, mais les compagnies aériennes n’accordent pas de gratuité pour les voyages…