Ils disent « Stop à dynastie Gnassingbé ! »

Après 38 ans de règne du général Eyadéma Gnassingbé, c’est son fils Faure Gnassingbé que l’armée a porté au pouvoir en 2005. Il en est à son 3ème mandat, réélu lors de scrutins contestés par l’opposition, en 2010 et en 2015. Depuis août 2017, les marches populaires dans le pays rassemblent des dizaines de milliers de personnes pour demander sa démission et la limitation à deux, les mandats présidentiels. Le pouvoir répond à cette exigence par la force.


Suspendues du fait d’un dialogue qui s’ouvrait le 19 février 2018, elles ont repris, le dictateur et son gouvernement n’ayant pas honoré leur promesse de surseoir aux élections législatives dont la date n’a pas encore été annoncée. La coalition de l’opposition a appelé la population à descendre dans la rue les 11 et 14 avril. Malgré l’interdiction à Lomé les rassemblements ont été rapidement dispersés par les forces de police et les militaires qui dépêchés en renfort pour disperser les gens dans les différents quartiers de Lomé, empêchant même les gens de sortir de chez eux et faisant irruption dans les maisons pour tabasser les habitants, y compris des malades alités ! Des barricades montées à la hâte ont été détruites.

A l’issue de la répression du 11 avril on dénombrait 25 blessés et 5 arrestations. Ce qui ne va pas calmer la volonté populaire d’en finir avec la dynastie Gnassingbé.