DES MORTS QUI DENONCENT LA REPRESSION DE « NOTRE AMI LE ROI »

Selon des sources concordantes, des ouvriers de la mairie d’El Ayoun ont découvert des restes mortels d’au moins cinq personnes alors qu’ils creusaient dans la partie derrière de la Prison Noire pour réparer le système d’égout de la prison marocaine tristement célèbre de la capitale sahraouie. Cette découverte s’est produite le 20 novembre 2007.


Les ouvriers surpris, ont informé la police qui a procédé immédiatement à l’isolemen det la zone et a recueilli sur les lieux cinq crânes et des restes mortels qu’elle a transportés en ambulance à l’hopital Ben Medi. La police a chargé deux médecins de garde : Khadija Amizil et Itab Iken de composer les restes des squelettes trouvés et de rechercher la date possible du décès.

La police a interdit à tous ceux qui vont vu les faits (d’en parler) et les a menacés de représailles. Pourtant, plusieurs des témoins on contacté des organisations de défense des droits de l’homme pour les informer de la nouvelle.

L’Association des Familles des Prisoniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA) soupçonne qu’il s’agisse des restes mortels de disparus sahraouis exécutés extra-judicialement ou morts sous les tortures.

L’AFAPREDESA demande l’intervention des organisations de défense des droits de l’homme pour intervenir auprès des autorités marocaines pour qu’elles ne procèdent pas à la destruction des restes mortels trouvés qui pourraient être des preuves de décès d’éventuels disparus sahraouis.