CAMEROUN : SOLIDARITE avec les femmes d’Edéa pour que cessent les violences de la SOCAPALM

CAMEROUN : SOLIDARITE avec les femmes d’Edéa pour que cessent les violences de la SOCAPALM

A l’occasion des 16 jours d’activisme pour l’Élimination des Violences à l’égard des Femmes, l’AFRISE (Association des Femmes Riveraines de la SOCAPALM d’Edéa) se sont mobilisés pour exiger que la SOCAPALM mette fin à la replantation de palmiers à huile à côté de leurs habitations et sur les tombes de leurs ancêtres. Elles exigent que l’entreprise leur donne suffisamment de terres pour cultiver et nourrir leur famille dignement.

La plantation de la SOCAPALM s’étend sur des centaines de milliers d’hectares en occupant toutes les terres agricoles dont ces femmes rurales ont besoin et en détruisant toutes leurs forêts ; elle pollue les eaux et l’air sans jamais fournir l’accès à l’eau.  En outre la firme a commencé à replanter des palmiers à huile autour des maisons des femmes sans aucune compensation. Ces dernières doivent trouver un moyen de continuer à nourrir leurs familles quotidiennement et l’une des seules options dont elles disposent pour joindre les deux bouts est d’aller dans les plantations pour récupérer les noix tombées après la coupe. Mais la plantation leur étant strictement interdite, elles subissent des violences physiques, morales et psychologiques. Elles n’ont souvent aucun autre moyen d’entrer dans la plantation que de laisser les gardes disposer de leurs corps. Ainsi plus de 80 % des femmes locales sont victimes d’abus sexuels et de viols alors qu’elles cherchent les moyens de survie de leur famille.

Pour les soutenir dans leur action d’élimination de toutes les formes de violence contre les femmes, l’association des Femmes Riveraines de la COCAPALM d’Edéa a lancé une pétition que nous vous invitons à signer par ce lien

Voici le lien pour signer la pétition : https://forms.gle/gBKbFCv2Bizzpfbt7

Dans un autre village, les riverains protestent contre les plantations qui profanent le cimetière des ancêtres.

STOP au mépris colonial !​