Le collectif des associations comoriennes a tenu aujourd’hui jeudi 31 mars 2011 une conférence de presse. Elle devait se dérouler au Centre d’Accueil de la Presse Etrangère (CAPE) mais le Ministère des Affaires Etrangère s’y est opposé. Elle s’est alors adressée à la Mairie du 13ème arrondissement pour disposer d’une salle destinée à la vie associative. INCROYABLE, MAIS VRAI : Le Ministère a téléphoné à la Mairie pour demander qu’elle s’y oppose également!!! Cela n’a pas empêché les personnes de se réunir et ont eu la démonstration de la persistance de la France à défier les nombreuses résolutions de l’Assemblée Générale de l’ONU qui ont condamné la confiscation du résultat du référendum d’autodétermination en 1974 en accaparant l’île de Mayotte contrairement au droit international en ce qui concerne l’unité territoriale des archipels.
COMMUNIQUE
En fin mars 2011, l’administration française fera sa mise en scène théâtrale pour consolider la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte, qui deviendra le 101ème département français, comme annoncé lors de la consultation de mars 2009.
Le référendum de mars 2009, tout comme celui de 1976, est illégal au regard du Droit International.
En 2011, l’état français s’entête à annexer un territoire situé à près de 9 000 kilomètres de la France, appartenant à un état indépendant, en ce moment précis où les pays africains « bougent » pour sortir les dictateurs jadis soutenus par la France !
Deux ans après le référendum de mars 2009, les Maorais ont suivi les mouvements de contestation des outre mers qui se sont généralisés en 2009 et ont marqué l’échec de la gestion des colonies française.
En accédant au statut de Département d’Outre-mer (DOM), Mayotte pourrait devenir ensuite une «Région Ultrapériphérique» (RUP) de l’Union Européenne (UE). Mais les chancelleries européennes vont – elles accepter de reconnaître ce nouveau statut de RUP à Mayotte, alors que leurs états ont voté presque toutes les 20 résolutions de l’ONU condamnant l’occupation illégale de Mayotte par la France ?
L’état comorien maintient ses revendications sur Mayotte, et refuse d’accueillir les Comoriens expulsés de Mayotte, «ces clandestins chez eux ». Et là l’ambassadeur de France aux Comores met en garde …
A l’ONU les « Grands » entendent décider de la marche du monde, sortant parfois de leur poche leur droit de « véto » pour imposer leurs vues. Ils méprisent par ailleurs les votes de l’Assemblée Générale où chacun compte pour 1.