Le cessez-le-feu instauré le 1er septembre 1991 au Sahara Occidental n’a pas paralysé l’armée marocaine qui a pu poursuivre sa répression sur les populations civiles colonisées et « surveiller » les activités de la zone, sur terre, air et mer. Comment imaginer que les barques d’immigrants clandestins puissent quitter le rivage d’une terre quadrillée militairement sans la « bienveillance » des voir plus?… « Les Actualités Hebdomadaires » du 24 février 2007 du site ARSO www.arso.org rapportent une information qui illustre ce que dénoncent les sahraouis vivant sous occupation : la collusion entre la hiérarchie militaire marocaine et les trafics.
« Trafic de drogue
Selon le quotidien espagnol La Razon, citant un
quotidien marocain, un chargement de cocaïne en
provenance de Colombie a été découvert le 2
février à l’intérieur d’un conteneur appartenant
à une entreprise dont le propriétaire est un
proche du général Bennani. La police a par la
suite saisi 112 conteneurs entreposés dans la
région de Dakhla sur des bateaux de pêche
marocains. Les principaux armateurs qui opèrent
dans cette zone sont les généraux Abdelaziz
Bennani, inspecteur général des FAR, Housni
Benslimane, chef de la gendarmerie royale et
Abdelhak Kadiri, ex-chef des services
d’espionnage.
Le quotidien Assabah anonçait le
19.02. qu’un petit avion avait été surpris près
de Dakhla, abandonnant 78 kg de cocaïne après
avoir décollé en direction des Canaries.[La
Razon, trad. FR]»