Alors qu’elle avait déclaré qu’elle entendait faire la lumière et traiter exactions et massacres commis sur les populations civiles ivoiriennes durant le processus électoral en Côte d’Ivoire, la CPI procède au seul transfert de l’ancien président Laurent Gbagbo. Ce positionnement partisan de la CPI démontre, s’il en était besoin, que ses investigations manquent d’indépendance d’esprit. Plus grave, il risque de générer des réactions violentes de la part des partisans du leader déchu dans les conditions que l’on connaît.
Pourtant la CPI pouvait s’appuyer sur les enquêtes menées par des organisations telles que Amnesty International qui signalent que des exactions ont été commises par les hommes en armes des deux camps opposés.
Une fois de plus, la France et les puissances occidentales attisent les haines en Afrique pendant que leurs amis des affaires poursuivent leurs commerces.