Casablanca, Maroc, 16 mai 2003.
Quatre jeunes Marocains se livrent à un attentat-suicide collectif. En moins d’un quart d’heure, 45 personnes trouvent la mort.
Ces jeunes kamikazes venaient tous du même quartier : le bidonville Thomas, no man’s land abandonné de tous où plus d’un jeune sur deux est au chômage.
Comment ce lieu a-t-il pu engendrer autant de candidats au suicide ? Qui étaient-ils avant de sombrer dans l’horreur ?
La journaliste marocaine fait une plongée dans le quotidien d’une certaine jeunesse marocaine, désœuvrée, avec ses souffrances et ses espoirs, pour tenter de comprendre l’inconcevable.
Une situation qui nous ramène à la réflexion de Medhi Ben Barka « Si la majorité de la population est maintenue dans la misère et l’inculture, et si en plus elle voit se fermer devant elle les portes de l’espérance, comment s’étonner que l’impatience prenne le masque du désespoir ? Ce qui nous définit réellement c’est notre position anti-impérialiste. »
Débat à l’issue de la projection
MERCREDI 9 JUIN à 20h au centre culturel La Clef, 21 rue de la Clef à Paris (Métro : Censier-Daubenton)
Participation aux frais : 5 euros