Aux familles de Gislaine Dupont et Claude Verlon ainsi qu’à toutes et tous leurs collègues de RFI, nous présentons nos sincères condoléances. La voix de Gislaine nous était familière, c’est Claude qui nous la transmettait pour rendre compte de la situation en Afrique.
C’est dans l’accomplissement de leur mission qu’ils ont été exécutés dans une région où ils n’étaient pas les bienvenus. Respect pour le courage et l’éthique de ces grands professionnels de l’information.
Cet acte odieux nous rappelle que nul n’est épargné dans les chaos du continent où Seigneurs de la guerre et bandits de grands chemins disposent de la vie d’autrui. Tout aussi criminels sont ceux qui orchestrent dans l’ombre la déliquescence des Etats dits indépendants, incapables d’assurer la sécurité de leurs populations, celle des professionnels et des voyageurs.
À quand une Afrique en Paix où il n’y aura plus de correspondants de guerre, où les journalistes enquêteront sur les sujets culturels, de société et les belles rencontres que l’on fait en Afrique.
Bagnolet le 5 novembre 2013