Le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a publié son deuxième avis concernant le groupe des prisonniers sahraouis de Gdeim Izik. Il confirme les conclusions de son avis de 2014 (A/HRC/27/48/Add.5) demandant la libération immédiate de ce groupe illégalement détenu, qui comprend des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental occupé par le Maroc, territoire en attente de décolonisation.
Le groupe de travail de l’ONU a noté de graves violations commises par le Maroc, comme le déni du droit d’accès à une défense juridique, des aveux obtenus sous la torture et le manque d’impartialité et d’indépendance du tribunal qui les a jugés, et la privation arbitraire de leur liberté depuis 2010. Le groupe de travail de l’ONU a également appelé le Maroc à garantir une indemnisation et a exhorté le Royaume à enquêter sur les faits ayant conduit à la privation arbitraire de liberté et à prendre des mesures à l’encontre des responsables.
En plus de considérer la détention de ces militants comme arbitraire, le groupe de travail de l’ONU a exprimé sa profonde préoccupation quant au nombre de cas présumés de détention arbitraire au Sahara Occidental.