Derrière un mur de silence médiatique en France, la répression se poursuit en Kanaky Nouvelle Calédonie à 17 800 km de Paris.
Après avoir retardé puis confisqué l’accès à un référendum dans un climat apaisé, le pouvoir colonial français s’acharne à museler un peuple qu’il oppresse depuis 170 ans.
La protestation populaire qui s’est exprimée après la provocation de modification du fichier électoral visant à noyer les électeurs kanaks dans une colonisation européenne, les forces de police sont entrées en action violente contre les manifestants, aidées par des milices agissant comme à Alger au temps des sinistres ratonnades.
Va-t-on qualifier « d’évènement » la guerre coloniale qui cache son nom ?
Les exécutions sommaires, ne vous rappellent-t-elles pas le Viet Nam et l’Algérie ?
Depuis le mois de mai dernier ce sont 3 500 policiers qui ont débarqués dans l’archipel venus de métropole avec 90 blindés Centaure (14 tonnes) de dernière génération. Les deux derniers jeunes victimes du GIGN le 19 septembre, avaient 29 et 30 ans. Le 10 juillet cette « unité d’élite » en avait abattu un autre. Au total ce sont 13 morts que le dégel électoral aura causés. Un beau bilan Monsieur Macron !
LE PEUPLE DE FRANCE NE PEUT LAISSER FAIRE CES CRIMES D’UN AUTRE TEMPS.
LE TEMPS DES COLONIES C’EST FINI !