Le dictateur-président a donné les rennes à l’armée. Il a établi un état de siège qui laisse aux habitants le « droit » de circuler durant 6 heures par jour. Les rassemblements et manifestations sont interdits. Les arrestations et les perquisitions nocturnes se multiplient. Les syndicalists sont tous sur écoute et sont contraints à prendre des mesure de sécurité. Leurs familles sont menacées. La jeunesse qui n’entend pas retourner à sa misère tente d’en découdre avec les forces de police. Triste bilan à l’actif de ce pouvoir corrompu : depuis le début du mouvement populaire on compte plus de 140 morts dans tout le pays ainsi qu’environ 400 blessés.