40 Tableaux, sculptures, photographies et une composition musicale en hommage au militant marocain. « Quand les mots anciens ne se forment plus sur la langue, les mélodies nouvelles surgissent du coeur et là où les vieilles pistes ont disparu, un nouveau pays se révèle avec ses merveilles » Ian Sutherland peintre irlandais. « … »sa sérénité, sa résistance annonçaient de belles tempêtes » Ismaïl Yildirim
Le 29 octobre 1965 à Paris devant la brasserie Lip le militant antimpérialiste, initiateur de la tricontinentale Medhi Ben Barka est enlevé par les services secrets du roi Hassan II avec la complicité active des barbouzes français. Les «secrets d’Etat(s)» seront-ils un jour levés pour que la vérité soit faite sur ce crime monstrueux pour l’homme, un forfait pour l’Humanité?
«Il ne suffit pas de faire le constat d’une situation, il est indispensable de se mobiliser pour la modifier et la transformer concrètement. L’indépendance est la condition, la promesse d’une libération, elle n’est pas la libération elle-même. Le colonialisme n’a pas été uniquement un fléau pour les peuples colonisés (…) il a été néfaste pour les peuples des pays colonisateurs eux-mêmes. Si la majorité de la population est maintenue dans la misère et l’inculture, et si en plus elle voit se fermer devant elle les portes de l’espérance, comment s’étonner que l’impatience prenne le masque du désespoir? Ce qui nous définit réellement c’est notre position antimpérialiste.»
Mehdi Ben Barka
Tous les jours (sauf le samedi) et jusqu’au dimanche 4 mars 2007 à l’ENTREPOT 7 rue Francis de Préssensé à Paris (Métro Pernety).Projection du film «J’ai vu tuer Ben Barka» de Serge Le Peron les 14, 16 et 28 février en présence de Bachir Ben Barka.