Deux nouveaux documentaires sont sortis en France sur Thomas Sankara ces derniers mois. Nous vous proposons de les découvrir et de débattre des perspectives d’indépendance politique, écomique et culturelle que mettait en oeuvre celui dont l’Utopie fait encore rêver les peuples d’Afrique.
Thomas Sankara, la révolution assassinée
de Tristan Goasguen et Yann Manuguerra
S’appuyant sur les témoignages de ses proches, ses amis, ses alliés politiques, le film, réalisé à destination de la télévision du Vénézuela TVES, donne à voir le destin particulier de Thomas Sankara ainsi que celui de la Révolution burkinabè.
Grâce à des interviews d’universitaires et d’intellectuels du Burkina, il analyse l’occultation de la mémoire de la période révolutionnaire depuis la mort de Sankara, sachant que ses assassins sont toujours au pouvoir, et ce, depuis 25 ans.
« Sankara dans mes rimes »
de Baoui Jean Camille Ziba
Dans ce documentaire de 19 minutes, tourné au Burkina Faso entre octobre 2007 et mai 2009, interviennent des artistes (notamment du milieu Hip hop) s’inspirant de Sankara dans leur composition musicale. Ces artistes expliquent pourquoi ils chantent Sankara, ce qu’il représente pour eux et ce que la jeunesse actuelle, qui ne l’a pas connu et qui l’admire, devrait savoir de Sankara et quelle image garder de lui.
Des images d’archives de Sankara pendant la période révolutionnaire, des images de concert des artistes, la commémoration du 20ème anniversaire de l’assassinat de Sankara restent le menu principal de ce film. Il veut contribuer au débat sur le développement sur le modèle africain avec Sankara comme exemple de combat dont la jeunesse doit s’inspirer pour sortir du gouffre.
La projection sera suivie d’un débat, avec la participation de Fidel Toe, ministre pendant la révolution,
les réalisateurs Tristan Goasguen et Yann Manuguerra, résidant au Vénézuela et Bruno Jaffré biographe de Thomas Sankara
Participation aux frais de la séance : 5 euros
Cinéma La Clef, 21 rue de La Clef, métro Censier Daubenton