Le tribunal de première instance de Casablanca à
décidé jeudi, après un procès plusieurs fois reporté, la mise en liberté provisoire des trois militants sahraouis arrêtés depuis le 8 octobre 2009 et accusés « d’atteinte à la sécurité intérieure » du Maroc. Brahim Dahane, Ahmed Naciri et Ali Salem Tamek sont libres,et nous nous en réjouissons. Ils vont retrouver l’affection de leurs familles dont ils étaient privés depuis 18 mois.
Leurs avocats avaient déposé une demande de liberté provisoire depuis longtemps. Les 4 autres inculpés étaient déjà en liberté provisoire depuis un an. Les autorités marocaines s’acharnaient sur ces 3 militants pour des raisons politiques, et le tribunal pataugeait, n’ayant aucune preuve des allégations avancées.
A deux semaines du renouvellement du mandat de la MINURSO par le Conseil de Sécurité de l’ONU, le Maroc qui repousse depuis 23 années le référendum d’autodétermination promis pour 1992, tente de montrer un visage d’ouverture, pour faire avaliser son plan de « large autonomie ».