Photo : Cour d’appel d’Ain Sefra- mars 2017
REMERCIEMENTS DES PRISONNIERS POLITIQUES SAHRAOUIS DU GROUPE DE GDEIM IZIK
En octobre dernier, le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire a rendu public sa décision judiciaire exigeant notre libération immédiate, nous, le groupe « Gdeim Izik », en raison de l’illégalité de notre présence en détention, car elle manque de justification et de légitimité dans les décisions injustes rendues contre nous par l’État marocain, et les violations qui en ont découlé qui ont entaché notre dossier devant les tribunaux marocains qui ne sont pas indépendants et partiaux, exposent et prouvent également la fausseté des allégations du régime marocain visant à nous lier à un crime odieux qui n’a rien à voir avec nous.
La vidéo jointe témoigne du premier soulèvement populaire du Maghreb en 2010 qui s’est produit au Sahara occidental occupé. Durant un mois, ce sont 20 000 personnes qui se sont installées dans le désert pour protester de leurs conditions de vie sous occupation et réclamer leurs droits.
L’armée et la police marocaines ont démantelé dans la violence le campement au petit matin du 8 novembre. La veille, ce jour-là et par la suite 24 militants sahraouis ont été arrêtés et condamnés à des peines allant de 2 ans à la perpétuité, pour des crimes qu’ils n’ont pas commis, dans des parodies de procès devant le tribunal militaire de Rabat en janvier 2013 et la cour d’appel d’Ain Sefra en 2016.