Suspendues du fait d’un dialogue qui s’ouvrait le 19 février 2018, elles ont repris, le dictateur et son gouvernement n’ayant pas honoré leur promesse de surseoir aux élections législatives dont la date n’a pas encore été annoncée. La coalition de l’opposition a appelé la population à descendre dans la rue les 11 et 14 avril. Malgré l’interdiction à Lomé les rassemblements ont été rapidement dispersés par les forces de police et les militaires qui dépêchés en renfort pour disperser les gens dans les différents quartiers de Lomé, empêchant même les gens de sortir de chez eux et faisant irruption dans les maisons pour tabasser les habitants, y compris des malades alités ! Des barricades montées à la hâte ont été détruites.
A l’issue de la répression du 11 avril on dénombrait 25 blessés et 5 arrestations. Ce qui ne va pas calmer la volonté populaire d’en finir avec la dynastie Gnassingbé.