Au lendemain de cette répression policière, les femmes de la ville d’Obock manifestent leur solidarité avec les jeunes manifestants et les victimes.
Dans un communiqué la Ligue Djiboutienne des Droits de l’Homme "exige une enquête indépendante sur cette tragédie pour que le commanditaire et les auteurs soient traduits devant la justice."
Depuis 1977 les régions au nord de Djibouti sont volontairement délaissées, en représailles de l’opposition au régime qui s’y exprime.
Selon le Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (PRIDE) avec cette nouvelle provocation, le régime dictatorial aux abois pourrait tente de créer des troubles dans les deux régions nord et celle de Dikhil afin de "forcer la main des américains afin de mettre le FRUD sur la liste des groupes terroristes à qui ils attribueront l’instabilité" qu’il a lui-même créé.